Octobre rose, le mois dédié au cancer du sein.
Cancer le plus fréquent chez la femme puisqu’il touche une femme sur huit, il peut également être présent chez l’homme. Il représente 58% de l’ensemble des pathologies cancéreuses, on peut donc dire que c’est LA pathologie cancéreuse le plus fréquente.
Quels en sont les facteurs de risque, comment le dépister, et surtout comment le prévenir?
En général ce type de cancer, qui présente de nombreuses formes différentes les unes des autres, survient plutôt chez des femmes après 50 ans pour les deux tiers des cas au moins. Les formes héréditaires existent dans l’histoire familiale, mais elles ne représentent que 5% des cas, il y a alors une prédisposition génétique transmise de mère en fille, et dans ces cas-là l’épigénétique a toute sa place dans la prévention.
Les formes de cancer hormono-dépendantes seront sensibles à l’imprégnation hormonale. Plus elle sera forte et prolongée plus le risque sera élevé, ce sera le cas d’une puberté précoce, ou d’une ménopause tardive. D’ailleurs l’obésité, qui induit un taux d’oestrogène élevé, est aussi un des facteurs de risque.
Notre mode de vie joue bien sûr un grand rôle. Le stress, les actualités, la sédentarité, un mauvais sommeil, les pensées négatives, un manque de nature et d’oxygénation. Mais un autre facteur important est notre alimentation pauvre en fibres et tellement riche en graisses animales et en sucres. Sans parler de la “malbouffe” et de l’alimentation ultra-transformée.
Notre environnement joue également son rôle avec la pollution, les champs électromagnétiques et tous les perturbateurs endocriniens qui se retrouvent dans nos produits cosmétiques, l’agriculture intensive au détriment de la qualité, etc…
Au vu de tout ce contexte vous aurez compris ce qu’il va falloir améliorer?
Veillez à avoir une alimentation vivante avec du cru, variée par les couleurs, les saveurs, les textures, le plus possible locale chez les maraîchers de votre région, et biologique de préférence. Limitez quand c’est possible les produits animaux, en particulier la viande rouge et le lait de vache, ainsi que tous ses dérivés. Supprimer tous le sucre, surtout le sucre blanc, trop raffiné, et tout ce qui en contient. Privilégiez une cuisson douce pour ne pas détruire les nutriments que cette bonne alimentation vous apportera.
Pensez à vous hydrater correctement avec une eau peu minéralisée et dynamisée. Un litre et demi serait un idéal quotidien.
Enfin, en restant dans les généralités, pour avoir une alimentation équilibrée, utilisez des huiles riches en oméga3 comme le colza, la cameline, les huiles de noix, de noisettes, de chanvre et bien d’autres encore.
Pour avoir une vie “active” il suffirait de marcher d’un bon pas durant une demi-heure par jour, ce que connaissent toutes celles qui ont un chien! Le bonus sera d’avoir une activité sportive hebdomadaire pour se défouler, ou se relaxer, voire les deux!
Retrouvez un sommeil de bébé réparateur… vous semble une utopie? De nombreux outils sont à notre disposition pour vous aider. De la gestion du stress et des émotions à l’oligothérapie, en passant par le microbiote, tout dépendra de votre terrain.
Mais la prévention passe aussi par l’observation: prêtez attention à ses seins est important.
Face à un miroir, surveiller de temps en temps leur forme, des rougeurs qui peuvent apparaitre, une altération de la peau et/ou du mamelon, un grossissement, ou un écoulement anormal.
Le signe le plus fréquent à la palpation est la sensation de grosseurs dans le sein, mais rassurez-vous, ce sont souvent des grosseurs bénignes comme des kystes ou des adénomes fibreux, mais il faut toujours consulter au moindre doute.
Pour une palpation efficace, le bras levé vers le ciel, faites des cercles sur le sein en partant de l’extérieur et en se rapprochant petit à petit du mamelon. Vous pouvez également faire de haut en bas de l’extérieur vers le mamelon sur toute la surface du sein. Pensez également à surveiller les ganglions se trouvant au niveau des aisselles.
Toute rougeur, chaleur ou oedème est un signe d’inflammation à ne pas négliger.
Attention de ne pas s’inquiéter quand il y a une douleur dans les seins à l’approche des règles, elle est souvent liée au syndrome prémenstruel. La douleur n’est, de toute façon, pas synonyme de cancer.
Si vous avez un doute, une inquiétude, surtout n’attendez pas et consultez votre médecin ou votre gynécologue.Mieux vaut faire une mammographie que de rester dans le stress! Je vous en parle en connaissance de cause…
La mammographie, certes quelquefois contestée, reste une méthode radiologique permettant de reconnaitre un cancer du sein souvent avant la palpation d’une grosseur, ou en confirmation de signes évocateurs. Et plus tôt sera fait le diagnostique, moins lourds seront les investigations et les traitements.
En France, le dépistage est organisé chez les femmes de 50 à 74 ans avec une mammographie prise en charge par la caisse d’assurance maladie tous les 2 ans.
Alors prenez soin de vous, faites de la prévention, de l’observation, et si besoin votre naturopathe est là pour vous accompagner.
